Compétition de karaté lors des Jeux d’hiver du Québec à Rimouski | 1975 | Julie Rochon | Fonds Ministère des Communications | Bibliothèque et archives nationale du Québec-Québec | E10,S44,SS1,D75-096,PA1

Vous vous trouvez devant le quartier général des Jeux du Québec d’hiver de 1975!

Le Paul-Hubert

Le Paul-Hubert ouvre en 1964. À ses débuts, l’école accueille 795 garçons et 40 filles, mais 10 ans plus tard, lors des jeux du Québec, ce sont plus de 3 500 étudiants qui la fréquentent. En 1975, une nouvelle aile est construite de même qu’une piscine semi-olympique en prévision des Jeux du Québec.

Les Jeux du Québec de 1975

Les Jeux du Québec d’hiver de 1975 ont lieu du 28 février au 9 mars sous la présidence de l’homme d’affaires Marcel Castonguay. Près de 3 000 athlètes et accompagnateurs y participent dans plus de 15 disciplines différentes. Le noyau des activités se déroulera au Paul-Hubert, fermé pour l’occasion, au Colisée, à Val-Neigette et au « palais des sports » du cégep, tandis que les athlètes sont logés dans les 12 écoles de Rimouski.

Entendez Richard Saindon sur son expérience, derrière le décor, des Jeux du Québec de 1975

Rien n’est laissé de côté pour créer de l’animation : la mascotte des jeux Riki l’abeille déambule, des hôtesses avec leur uniforme reprenant les couleurs et les rayures de l’abeille accueille les visiteurs et Jean Bellavance et Jacques Ricaud composent la chanson des jeux, vrai ver d’oreille, qui sera vendue sur disque.

Mascotte Riki l’abeille | 1975 | Julie Rochon | Fonds Ministère des Communications | Bibliothèque et archives nationales du Québec-Québec | E10,S44,SS1,D75-109-18

Riki, Riki, deviendra ton ami

Athlète d’aujourd’hui vient relever son défi

Toi qui t’ai entraîné, sans jamais te lasser,

Sans compter tes efforts pour la gloire du sport

À l’image de l’abeille, tu n’as pas ton pareil

Ta participation vaut bien plus qu’être champion

Tu auras la piqûre

Ça Riki te le jure

Pendant les Jeux d’hiver

De toi nous serons fiers

Tu viendras nous prouver

Qu’on peut rivaliser

Dans un climat rêvé

D’amour et de fraternité

L’impact des écoles secondaires sur l’accès au sport

La création des polyvalentes et des cégeps a un impact important sur l’accès aux sports en raison de la construction massive d’installations sportives. Par exemple, au Québec, le nombre de piscines a augmenté de 270 à 1013 entre 1968 et 1974! Ces écoles ont le plus souvent une architecture moderne. Le Paul-Hubert est fait, quant à lui, selon les plans d’Edgar Courchesne, architecte de l’église Sainte-Agnès et de Sainte-Blandine ainsi que de nombreux autres bâtiments au Bas-Saint-Laurent. À cette époque, on se distancie des traditionnels blocs rectangulaires pour faire place à des bâtiments labyrinthiques et aux formes inusitées pour créer de nouveaux espaces de rassemblement pour les élèves.

C’est souvent à l’initiative des enseignants et enseignantes, ainsi que des responsables aux loisirs, que des équipes sportives, comme les Bourgeois du Paul-Hubert au Hockey, sont fondées.

Les dés étaient jetés pour en faire le lieu idéal des Jeux du Québec de 1975!

 École Paul-Hubert | 1975c| Don du Cégep de Rimouski | Diapositive couleur | Coll. Société rimouskoise du patrimoine | SRP-2019-2-46

Société rimouskoise du patrimoine. Chronique architecturale : L’architecture scolaire. 2022. [en ligne] https://srdp.ca/chronique-architecturale-larchitecture-scolaire/

Commission scolaire des phares. Nos écoles, un patrimoine vivant! 2005. Rimouski. [en ligne] https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3988416?docref=0xPYYFvrXTRK2pyeZGLhpg

« Le costume des hôtesses des jeux du Québec à Rimouski ». L’écho de Frontenac, 29 janvier 1975.

Le soleil, 22 octobre 1974. Ça, c’est Riki. Cahier c

Témoignage de Richard Saindon. Mars 2023. Société rimouskoise du patrimoine

Témoignange de Marcel Pelletier, Jean Michaud et Patrick Blais. Juin 2023. Société rimouskoise du patrimoine