CIRCUIT NAZARETHF5 | COMMERCES DE NAZARETH
Après la crise économique de 1929, des institutions coopératives s’installent dans le quartier. Desjardins ouvre une caisse populaire dans Nazareth en 1941. La Ménagère d’abord établie en 1939 sur la rue Rouleau. L’établissement ouvre un second magasin en 1945 sur le terrain d’Émile Bernier à l’angle des rues La Salle et Laval Nord. La Ménagère se lance dans le commerce en gros l’année suivante, principalement pour fournir les compagnies forestières. La succursale de Nazareth est vendue en 1947 à la suite d’ennuis financiers.
Entre 1940 et 1950, des commerces de proximité s’y établissent à leur tour. Désiré Fournier ouvre son salon de barbier en 1946. La première épicerie de Paul-Émile Rioux loge au 459, rue La Salle, bâtiment de l’actuel Centre culturel de l’Amitié. D’autres marchands s’établissent dans le quartier tels Yvon Catellier au coin des rues Cartier et de l’Église, Charles-Eugène Raymond sur la rue de l’Église, l’épicerie Toulgoat sur la rue Saint-François, la ferronnerie de Conrad Michaud, la cordonnerie d’Albert Duchesne et le garage F. Rousseau dans l’ancien garage de Wellie Bouillon.
CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON
C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café