CIRCUIT RIVIÈREE1 | QUAIS DE LA RIVIÈRE RIMOUSKI
Les quais de la Price Brothers and Company occupent une grande superficie à l’embouchure de la rivière Rimouski, entre la voie ferrée et le fleuve Saint-Laurent, sur la rive ouest du cours d’eau. Une cour à bois utilisée par la scierie durant l’exploitation de l’usine est aujourd’hui occupée par des habitations de brique rouge qui forment le havre Saint-Germain, à proximité du sentier du littoral. Cet espace côtier permet l’entreposage des pièces de bois, qui sont ensuite embarquées sur des goélettes à fond plat.
L’existence de ces quais est confirmée dans le plan accompagnant l’avis d’expropriation de 1912 afin d’ériger un brise-lames sur la rive est de la rivière. Le brise-lames atténue l’impact des vagues et crée un havre afin d’y amarrer des embarcations. Après le Grand Feu de 1950, l’aménagement du boulevard René-Lepage et le déplacement de l’axe routier de la rue Saint-Germain amputent le brise-lames des deux tiers de sa longueur. En 2015, cette structure est réaménagée en espace de détente. L’architecte André Nadeau conçoit un mobilier en bois afin de rendre hommage à la compagnie forestière Price Brothers and Company, connue sous le nom de Compagnie Price.
CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON
C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café