CIRCUIT CONGRÉGATIONSD4 | LA FERME DES SŒURS DE NOTRE-DAME DU SAINT-ROSAIRE
À son extension maximale, la ferme des Sœurs Notre-Dame du Saint-Rosaire couvre une surface s’étendant sur tout le quadrilatère délimité par la rue Saint-Jean-Baptiste Est, la rue Hupée, le chemin des Prés Est et le terrain du Monastère des Ursulines (aujourd’hui l’Université du Québec à Rimouski). Chaque lot acquis prend le nom d’un saint ou d’une sainte. En 1937, c’est, entre autres, 230 barils de pommes, 360 gallons de prunes, 259 de fraises, en plus de 7 tonnes de citrouille et 3 000 livres de miel qui sortent de l’exploitation des Sœurs Notre-Dame du Saint-Rosaire. Les corvées de cueillette et de transformation des aliments étaient une pratique coutumière du couvent. Les postulantes apprenaient au contact des autres religieuses. À partir de la moitié du 20e siècle, le secteur autour des terres s’urbanise et des terres commencent à être vendues. On construit même un tunnel sous la 2e rue pour permettre aux vaches d’aller au pâturage depuis la grange-étable.
La gestion de la ferme et du jardin revient à une religieuse qui s’appuie sur les conseils d’agronomes et d’horticulteurs et qui bénéficie également de l’aide de nombreuses de ses paires et ‘employés. Avec ses 45 ans comme directrice, Sœur Élise Picard est celle ayant occupé le poste le plus longtemps.
CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON
C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café