CIRCUIT CONGRÉGATIONSD2 | FAUBOURG ROUGE

L’homogénéité des résidences des rues Notre-Dame Est, Saint-Hubert et Sainte-Ursule s’explique par les normes issues d’un programme d’aide à la construction de logements ouvriers en vigueur au début du 20e siècle. Cet ensemble de bâtiments, dont les galeries sont vitrées afin de bénéficier du soleil tout en se protégeant du vent froid, est surnommé le « faubourg rouge ». La maison Mercier (175, rue Notre-Dame Est) est dotée d’une véranda surmontée d’un toit à croupes rappelant le style anglo-normand des années 1830 à 1870.

La maison Tremblay (169, rue Notre-Dame Est) est construite en 1922 et se distingue par une annexe Art déco. Ce style s’exprime par l’utilisation de blocs de verre, de motifs géométriques dans les vitrages et de jeux de lignes créés par les meneaux des fenêtres. Les propriétaires aménagent un commerce de fleurs dans cette annexe. Ils offrent à leur clientèle la possibilité d’acheter des fleurs fraîches provenant de leur jardin jusqu’à la fin des années 1970.

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CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON

C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café