CIRCUIT VILLASC3 | RÉSIDENCES SURPLOMBANT LA VILLE

Le marchand Herménégilde-G. Lepage fait construire une maison sur l’actuelle avenue Belzile en 1902, avant de la transmettre à son fils Martin-Josué. Cette demeure est le seul exemple d’influence italienne à Rimouski. Ce type d’architecture était populaire au Canada pendant la deuxième moitié du 19e siècle. En 1989, des travaux sont réalisés afin d’ajouter une annexe au bâtiment pour les bureaux de Revenu Québec. Malgré le remplacement des fenêtres d’origine et la transformation de la galerie lors de ces travaux, les poteaux de la galerie de style toscan ont été conservés.

Jules-André Brillant, un riche financier et homme d’affaires prospère de la région, fait construire en 1920, un vaste bâtiment de style Tudor à proximité de la maison Martin-J.-Lepage. Le style architectural de cette résidence est popularisé en Amérique du Nord de 1890 à 1940. Il se définit par le mariage de revêtements extérieurs tels que la brique et le stuc, des colombages de bois décoratifs, de nombreux pignons, mais aussi par une volumétrie imposante. En 1935, Jules-A. Brillant acquiert le bas de la côte, jusqu’à la rue Saint-Pierre, pour y aménager ses jardins et des terrains de tennis. En 1988, les Immeubles J.-P. Rioux construisent une annexe à la maison Jules-A.-Brillant, nommée Les Résidences Jules-A.-Brillant. Aujourd’hui, l’immeuble est occupé par Les Villas de l’Évêché.

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CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON

C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café