CIRCUIT ÉVÊCHÉB3 | PREMIER CIMETIÈRE
En 2002, la Ville de Rimouski envisage la construction d’une salle de spectacle au nord du centre civique (actuel centre culturel), entre le Musée régional de Rimouski et le presbytère. Il s’agit des limites du premier cimetière de Rimouski (1712-1863).
En 2003, des fouilles archéologiques sont entreprises sur le site. Malgré l’exhumation des corps en 1863 vers le second cimetière aménagé derrière le presbytère, les archéologues ont découvert plus de 104 sépultures. Les ossements trouvés sont inhumés dans une fosse commune aux Jardins commémoratifs Saint-Germain. Les travaux de construction de la salle de spectacle Desjardins-Telus débutent en 2004 selon les plans de l’architecte montréalais Dan S. Hanganu. Les artéfacts mis au jour lors des fouilles archéologiques sont aujourd’hui exposés dans le hall du bâtiment.
Par manque de place, un deuxième cimetière s’installe derrière la Cathédrale. Encore trop petit, on décide de le déplacer plus au sud, en haut de la rue Cathédrale en 1904. Des plaintes des voisin·es concernant la salubrité de ce cimetière amène la Fabrique a déménager les sépultures une fois de plus. Ce cimetière prend le nom des Jardins commémoratifs Saint-Germain, près de l’UQAR. À chaque fois le déménagement ne fut par parfaitement exécuté et des ossements sont retrouvés lors de différents travaux.
CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON
C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café