CIRCUIT ÉVÊCHÉB16 | RUE SAINT-GERMAIN OUEST

La vocation commerciale de la rue Saint-Germain débute dès le milieu du 19e siècle. La famille Couillard ouvre un premier magasin général en 1845. Le commerce occupe en 1863 l’emplacement actuel de la pharmacie Jean Coutu à proximité de la rue Saint-Louis. La mercerie de la famille Beaulieu ouvre en face à la rue Lavoie à partir de 1904.

La rue Saint-Germain Ouest compte plusieurs autres boutiques ainsi que quelques hôtels, dont l’hôtel Saint-Laurent, au coin des rue Saint-Louis et Saint-Germain. Le caractère moderne du paysage urbain s’explique par la reconstruction du centre-ville après le Grand Feu de 1950. L’édifice des Halles Saint-Germain est le résultat du réaménagement et de l’agrandissement de l’ancien concessionnaire d’automobiles Soucy. Construit en 1954, le grand bâtiment en brique à la façade incurvée est conçu à l’origine pour loger les grands magasins à rayons tels Woolworth’s et Dominion. Un autre édifice commercial d’influence moderne est érigé en 1949 par l’entrepreneur Jean-Georges Dubé. Il est reconstruit en 1950 à la suite du Grand Feu de Rimouski. Son architecture se distingue par ses ouvertures (loggias) situées aux étages supérieurs et par les inscriptions « Édifice Dubé » et « 1950 ».

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CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON

C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café