CIRCUIT ÉVÊCHÉB15 | HÔPITAL SAINT-JOSEPH

En 1918, l’épidémie de grippe espagnole soulève l’important besoin d’un hôpital à Rimouski. En 1923, monseigneur Joseph-Romuald Léonard autorise la fondation d’un établissement hospitalier sous la direction des sœurs de la Charité. Le premier hôpital est installé dans la maison Pouliot située au coin sud-est des rues Sainte-Marie et Saint-Louis. En 1926, un bâtiment plus fonctionnel est construit. L’édifice se compose d’une partie centrale et de l’aile ouest dont l’entrée fait face au fleuve Saint-Laurent. L’hôpital Saint-Joseph comprend un dispensaire, une maternité et un département isolé pour les tuberculeux. Dès 1936, une nouvelle aile à l’est (pavillon Saint-Joseph) est ajoutée ainsi qu’une autre aile à l’ouest (pavillon d’Youville) en 1938.

Les effectifs composés de religieuses deviennent insuffisants. On doit alors compter sur les laïcs qui s’enrôlent dans les Forces armées canadiennes lors de la Seconde Guerre mondiale. La congrégation des Sœurs de la charité ouvre une école d’infirmières en 1944. Cette école est alors affiliée à l’Université Laval. La conflagration de 1950 abîme une grande partie de l’établissement, mais laisse presque intacte l’aile originale, il est d’ailleurs possible de l’observer derrière l’actuel Centre hospitalier régional de Rimouski sur la rue Sainte-Marie.

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CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON

C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café