CIRCUIT MANOIRA5 | RÉSIDENCES DE LA RUE SAINT-GERMAIN OUEST

En face des résidences de la rue Saint-Germain Ouest, à proximité de la maison Dubé construite en 1945 et du couvent des Sœurs missionnaires de l’Immaculée-Conception érigé en 1950 par l’entrepreneur Jean-Georges Dubé, deux monuments prennent place.

Le monument René-Lepage est conçu par l’architecte Firmin Lepage en 1963 pour célébrer le tricentenaire de l’arrivée de la famille Lepage à Rimouski. Le socle de pierre représente les racines des ancêtres en France dans le village d’Ouanne, près d’Auxerre. La dalle horizontale évoque l’installation de la famille à l’île d’Orléans en 1663. Les deux monolithes posés sur le socle font référence au courage, à l’audace et à la foi des deux branches de la famille venues s’établir, l’une à Rimouski et l’autre à Terrebonne.

Érigé en 1920 par le sculpteur français Jean Bailleul, professeur et directeur de l’École des beaux-arts de Québec, le monument des Braves rappelle le sacrifice des soldats de la région morts au champ d’honneur lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Ce mémorial est d’abord situé au nord du palais de justice, sur l’avenue de la Cathédrale. Le monument est déplacé dans les années 1960, lors de la création de la Place des Anciens Combattants, sur la rue Saint-Germain, à proximité du bureau d’information touristique de Rimouski. En 2016, il est restauré et déménagé sur le site entre la rue Saint-Germain Ouest et le boulevard René-Lepage. Une cérémonie commémorative est célébrée chaque année, lors du jour du Souvenir, le 11 novembre, pour rendre hommage aux soldats.

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CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON

C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café