CIRCUIT ÉVÊCHÉB5 | FAÇADE MARITIME
En bordure du fleuve Saint-Laurent, Rimouski se développe en face de l’île Saint-Barnabé. Celle-ci est nommée ainsi par Samuel de Champlain lorsqu’il navigue à proximité le 11 juin 1603, jour de la fête de Saint-Barnabé. À partir de 1728, un personnage célèbre de Rimouski, l’ermite Toussaint Cartier, s’isole sur cette île pendant plus de 40 ans sur une terre concédée par le seigneur Pierre Lepage de Saint-Barnabé. Deux ans après sa mort, l’ermite fait son apparition dans le roman de Frances Brooke, The History of Emily, publié en 1769. À l’aide de nombreux témoignages, Joseph Signay, nommé archevêque de Québec en 1833, construit la légende de cet homme qui a marqué l’imaginaire collectif. Les motivations de son exil demeurent toutefois un mystère.
Pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763), des soldats français font naufrage à bord du navire La Macrée près de l’Anse-au-Senau au sud-est de l’île Saint-Barnabé. Une œuvre d’art publique située à l’entrée du sentier du littoral commémore cette tragédie. Voisin de l’île Saint-Barnabé, l’îlet Canuel porte le nom de Louis Canuel, propriétaire d’une terre défrichée dans le quartier Sacré-Cœur (Rocher-Blanc) à l’ouest de la ville.
CIRCUIT DU MANOIRLA MAISON GAGNON
C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café La Bohème, il devient, quelques années plus tard, le Central Café. À l’origine, la maison se distinguait par ses immenses galeries couvrant, sur deux niveaux, les façades nord, est et ouest. Encore aujourd’hui, les détails architecturaux conservés tels que les poteaux en bois tourné épaulés de consoles à volutes, la prédominance du pignon central et la corniche rappellent son apparence d’autrefois. C’est au début des années 1920 que Georges Gagnon, prêtre à la retraite, fait construire cette maison par l’entrepreneur Ferdinand Santerre. En 1926, l’immeuble est acheté par Louis-Joseph Mercier, puis acquit en 1942 par sa fille, épouse du médecin Pierre-Paul Gagnon, premier radiologiste de l’hôpital de Rimouski. L’édifice est transformé en café en 1992. D’abord connu sous le nom de Café